Une nouvelle méthode pour mesurer l’impact des activités humaines sur les écosystèmes
Les activités humaines modifient les écosystèmes, parfois de manière positive (par exemple la création d’une aire protégée), parfois de manière négative (par exemple le déversement d’hydrocarbures). Comment évaluer de manière sûre l’impact environnemental de telles activités humaines et le distinguer de la variabilité naturelle ? À ce jour, les approches expérimentales classiques ne sont pas adaptées car elles ne permettent pas de modéliser la multitude de formes que peut prendre la réponse d’un système naturel à une perturbation. Pourtant, de telles informations sont essentielles pour comprendre l’impact de l’Homme sur l’écosystème et développer des stratégies de gestion qui soient appropriées.
Dans une étude publiée dans la revue Methods in Ecology and Evolution, deux chercheurs du CRIOBE, en collaboration avec des chercheurs des Universités de Georgia (États-Unis), Deakin (Australie) et Pontificale Catholique (Chili) ont développé une nouvelle [Lire la suite].
Référence
Thiault L, Kernaléguen L, Osenberg CW, Claudet J. (2016) Progressive-Change BACIPS: a flexible approach for environmental impact assessment. Methods in Ecology and Evolution; doi:10.1111/2041-210X.12655
Photos
Lauric Thiault