Quand les robots sous-marins deviennent archéologues ou biologistes

Par Vincent Creuze, maître de Conférences, Université de Montpellier

Le robot Speedy, sur l’épave de la « Lune ». F. Osada & T. Seguin, DRASSM – Images Explorations

De nouveaux robots sous-marins hyper-spécialisés ont récemment été conçus pour faciliter les études biologiques et archéologiques au-delà des limites de la plongée humaine. On peut donc, désormais, accéder à des sites jusqu’ici inconnus et remarquablement préservés. Illustrée par des vidéos inédites, réalisées sur des sites naturels ou sur des épaves exceptionnelles, cette conférence fera le point sur les technologies futuristes utilisées par les archéologues et les biologistes à des profondeurs pouvant dépasser 1.000 mètres.

Vincent Creuze est chercheur en robotique sous-marine au LIRMM (Laboratoire d’Informatique, de Robotique et de Microélectronique de Montpellier – Université de Montpellier / CNRS). Il est également responsable des développements robotiques du DRASSM (Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines, Ministère de la Culture) et collabore avec plusieurs laboratoires de biologie marine, dont le CRIOBE de Moorea.